Notre Vision
Nos programmes “Conservation et Développement” répondent à trois objectifs :
- Amélioration de la sécurité alimentaire
- Réduction de la pauvreté
- Gestion durable des ressources naturelles
Nous croyons en un développement rural intégré et participatif : Nos programmes cherchent à réduire l’esprit d’assistanat et accompagner les communautés à choisir, agir et réaliser leur propres objectifs de développement au fil du temps.
Nous cherchons à renforcer les capacités des communautés tout en suscitant des initiatives locales permettant une meilleure protection de l’environnement.
« Des voies d’espoir ? De solutions ? [concernant les actions à mener pour la sauvegarde la faune sauvage] La lutte contre la pauvreté d’abord. Aucun gamin de ce monde ne rêve de devenir braconnier. C’est donc d’abord en aidant les communautés locales à sortir de la misère que l’on protégera mieux leur environnement et les animaux qui y vivent. »
Eric Meyer - Rédacteur en chef de GEO magazine
Nos Projets
Education à la conservation et préservation de l’environnement
Ce qui a commencé en Mai 2019 par une session de deux semaines avec des volontaires est maintenant devenu un programme permanent sur toute l’année. Melindika délivre des cours bimensuels d’éducation à la conservation de la flore et de la faune locale dans cinq écoles des communautés pour les enfants de 10 à 16 ans.
Pour plus d’informations, cliquez ici pour lire l’article sur l’expansion de ce projet
Cliquez ici pour lire l’article sur le début du projet
Ce projet vous intéresse ?
Des abeilles et des éléphants
Ce projet s’inscrit dans un but d’autonomisation et renforcement des capacités des femmes dans les communautés bordant le parc national de Kafue en Zambie.
Nos ruches de type kenyanne produisent plusieurs dizaines de kilos de miel par an, qui est mis en pot et vendu à différents lodges avoisinants, permettant de générer une source de revenu supplémentaire pour ces femmes.
Initialement placés dans des arbres de manière stratégique pour assurer que les abeilles s’y installent, nous espérons bientôt transférer nos ruches dans des clôtures devant les champs de maïs. La trompe et les oreilles de l’éléphant sont très sensibles aux piqures! Il est ainsi possible de protéger ces champs des dégâts causés par les éléphants, et réduire une grande source de conflit entre habitants locaux et faune sauvage. Expérimentée au Kenya par le Dr Lucy E. King, cette méthode est de plus en plus employée dans ce pays où elle éloigne 80% des éléphants qui s’en approchent.
Pour finir, les colonies d’abeilles ont un rôle fondamental pour la pollinisation des fleurs et donc pour la biodiversité et le rendement des cultures. La formation des femmes à l’apiculture permet de les sensibiliser au lien entre abeilles, flore et agriculture et de l’importance de les préserver.
Petite histoire de la conservation africaine
La notion d’aire naturelle protégée apparaît dans le contexte africain au début du XXème siècle.
Créés autant dans un but de valorisation commerciale que de préservation de la faune et la flore, les parc nationaux -modèles issus de la conservation colonialiste- sont à l’origine de nombreux conflits avec les communautés locales.
Braconnage, empiétement agricole et feux de pâturage, les tentatives de réappropriation des ressources par les communautés sont nombreuses et mettent en péril la viabilité de la biodiversité et la sécurité alimentaire des populations.
C’est pourquoi dans les années 1980 apparaît la notion de “Conservation intégrée”, principe selon lequel une implication forte des communautés locales dans la valorisation des ressources naturelles et la conservation de la biodiversité serait le garant d’un développement rural et d’une conservation durables et maîtrises.
Cette approche holistique de la conservation doit répondre à des défis économiques (développer des activités économiques alternatives à la surexploitation), alimentaires (promouvoir une agriculture durable en soutenant les familles paysannes dans un contexte de changement climatique), foncières (sécuriser les espaces au profit direct des populations locales) et énergétiques.
Tous les projets Melindika s’inscrivent dans cette logique de conservation intégrée qui cherche à assurer une valorisation des ressources naturelles qui puisse profiter aux plus défavorisés. Nous aidons les éleveurs à mieux protéger leur troupeau des attaques de lions, à moins dépendre des cultures de maïs qui sont pillées par les éléphants, à réduire leur consommation de viande de brousse… pour atténuer au maximum le conflit humain/faune sauvage qui règne en bordure du parc.